Nous avons le plaisir de vous annoncer les 2 lauréats sélectionnés pour la bourse Barbault et Weber  « Ecologie Impliquée » 2018, soutenue financièrement par la La Société Française d’Écologie et d’Évolution (SFE²), Humanité et Biodiversité (H&B), l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) et la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB).

Les 39 dossiers ont chacun été examiné par un jury composé des différents financeurs.

1) Partenariat Association La Graine des forges et l’Université de Poitiers
« Impact de deux pratiques agroécologiques utilisées en maraîchage sur la biodiversité du sol et les relations sol-plantes »

Objectifs :
i) Mettre en évidence l’impact de deux pratiques agroécologiques (cultures sur buttes et association de culture) sur des communautés de macrofaune, microfaune et microorganismes du sol (bénéfiques ou potentiellement pathogènes aux cultures) ;
ii) Mettre en évidence des relations entre les pratiques agricoles, la biodiversité du sol et les performances végétales de la tomate via une modification de la fertilité physico-chimique et biologique du sol ;
iii) Mettre en évidence des relations entre les pratiques agricoles, la biodiversité du sol et les performances végétales de la tomate via la régulation d’espèces ravageuses ou pathogènes ;
iv) Établir un lien entre biodiversité fonctionnelle, performances végétales et performances socio-économiques ;
v) Communiquer sur les résultats obtenus auprès d’un public agricole en plus d’un public scientifique.

 

 

 

 

2) Partenariat Sulubaaï Environmental Foundation et le laboratoire commun Air to Sea
« Développer une méthode de suivi de récifs coralliens par photogrammétrie et l’appliquer pour suivre la résilience des récifs et évaluer l’efficacité des mesures de conservation et de restauration de l’ile de Pangatalan »

Objectif : développer une méthode de suivi de récifs coralliens par photogrammétrie et l’appliquer pour suivre la résilience des récifs et évaluer l’efficacité des mesures de conservation et de restauration de l’ile de Pangatalan. Elle permettra de :
– Archiver des paysages sous-marins en 3D (valeur de patrimoine)
– Estimer l’état de santé des récifs : calcul d’indice de biodiversité et de complexité structurale par le biais d’indicateurs automatisés (en cours de développement), taux d’envasement, couverture algale, croissance corallienne
– Mesurer l’effet de protection en comparant des stations dans et hors réserve
– Suivre et comparer des méthodes et sites de restauration (aucune action, corail fixé sur chevaliers de béton, corail fixe sur structures récifales solides) par observation et analyse des taux de survie et des taux de croissances coralliennes.